Miya Scaggs - Réalisation de documentaires

Née dans une famille de femmes à forte personnalité, faisant une large place à la création et à la narration, Miya exploite la puissance du récit et son amour de la science pour inspirer une nouvelle génération.

Elle a choisi d’étudier la réalisation documentaire à Atlanta parce que, dit‑elle, «c’est là qu’est en train d’émerger la scène artistique afro-américaine, c’est la nouvelle Hollywood noire du Sud et l’environnement dans lequel je voulais m’immerger». Et si elle a opté pour la physique comme deuxième spécialité, c’est parce que le film «Nope» de Jordan Peele l’a incitée à adopter une approche scientifique de la réalisation de films.

Aujourd’hui, Miya est étudiante en deuxième année au Spelman College, la plus ancienne université noire pour femmes des États‑Unis. Son parcours est guidé par le débat autour des «artistes féminines noires aux idées stimulantes qui ne sont pas aussi reconnues que leurs homologues masculins».

Ses films et récits s’enracinent dans l’art, la science et l’afrofuturisme, genre émergent qui traite des thèmes historiques de la diaspora africaine à l’aune de la science et des technologies. Dans ses documentaires, elle explore le point de vue de leaders d’opinion et d’artistes de la communauté noire, en mettant aussi l’accent sur leurs parcours respectifs. Et chaque aspect de sa mission est étayé par la technologie Apple.

Munie de son iPhone, elle a interviewé différentes personnalités éminentes dans les domaines de la physique, du cinéma et de l’art. Elle transfère les vidéos sur son Mac, les monte avec Adobe Premiere et en crée le design sonore avec Logic Pro. «Le Mac a transformé ma capacité à raconter une histoire en réunissant les activités de montage de séquences, de design sonore, de mixage et de production d’une bande‑son.»

Miya a récemment participé en tant que réalisatrice au programme Beats Black Creators, qui réunit des étudiantes et étudiants des universités historiquement noires (HBCU) de tous les États‑Unis et les invite à faire travailler leur imagination, à se tourner vers l’avenir et à collaborer sur un film. C’est dans ce cadre qu’elle a mis en œuvre son workflow préféré sur Mac, composé de l’app Celtx Script pour l’écriture, de l’app Pitch pour les traitements et de Notes sur iPad pour la production. «Dès que je crée, il faut avant tout que je veille à m’organiser. Les produits Apple se chargent de rationaliser le processus créatif», confie Miya.

Miya s’exprime aussi par la poésie. À l’aide de l’Apple Pencil sur iPad Pro, elle crée des illustrations, qu’elle transfère ensuite dans Notes avant d’y griffonner les strophes de sa poésie lyrique. «L’iPad m’a permis de réaliser des graphismes tout en superposant couleurs et textures pour rehausser mes poèmes d’effets visuels.»

Pour les cours de mécatronique axés sur l’optique et l’ingénierie du son, elle utilise Notes sur iPad afin d’illustrer des concepts et de réaliser des schémas, et Logic Pro sur Mac avec l’app Unity pour les activités de conception de jeux.

Suivant actuellement un programme d’études d’un semestre à l’école de cinéma de l’université de New York, Miya élargit ses horizons et ses compétences en matière de récit, avec l’ambition d’inspirer et de stimuler d’autres jeunes filles et femmes, comme elle‑même l’a été par les femmes croisées au fil de sa vie.

«Je veux offrir à la jeunesse afro‑américaine de nouvelles occasions d’entendre la voix de leaders d’opinion et de pros de la création qui leur ressemblent, de personnes qui impriment leur marque et changent le monde, en posant les questions: “Qu’est-ce que l’afrofuturisme? Et… quelle est l’étape suivante?”»